Expo « Le nu et la roche » – HAB Galerie
28.08.2017 – 01.10.2017 (prolongation!)
« Une galerie de sculpture classique avec un ensemble d’œuvres en pierre. En marbre, dolérite, grès ou granit ; marqueterie, sculpture ou haut-relief : chacune emprunte son imagerie à l’intimité du corps humain dans son quotidien, et joue des analogies avec objets familiers et figure animale. Détournant avec humour les canons de la sculpture, grâce à un savoir-faire autodidacte qui leur permet de ne jamais se soumettre aux règles de la tradition, les artistes proposent un ensemble sculptural inédit. »
Je suis allée voir l’exposition dans le cadre du Voyage à Nantes 2017 (actuellement terminé ). L’expo se prolonge jusqu’en octobre (idem: celle de la prison, Entrez libre, par ex.)
Daniel Dewar et Grégory Gicquel pratiquent la sculpture à quatre mains depuis 1998. Leur travail iconoclaste agit selon un principe d’engagement physique perpétuel avec les matériaux et les processus. Leur pratique ambiguë intègre un large spectre de médias traditionnels, allant du travail textile à la céramique, de la taille du bois à celle de la pierre. Leur considération pour l’origine et la nature des matériaux en relation avec un sujet ou un modèle, ainsi que la manipulation de techniques et outils, obsolètes comme ultra-modernes, confèrent aux artistes un potentiel sculptural absolument unique. Le sujet est parfois intime, souvent domestique, toujours universel.
A mon avis les artistes aiment....les bottes ^_^
Dans un univers qui oscille entre salle de bain et monde aquatique, une interrelation entre le matériau et le sujet s’impose, la pierre évoquant tour à tour la peau, la chair, l’eau, le minéral… Explorant une fois de plus avec beaucoup d’énergie – mais aussi d’humour – les canons de la sculpture classique, et grâce à un savoir-faire autodidacte qui leur permet de ne jamais se soumettre aux règles de la tradition, Daniel Dewar et Grégory Gicquel proposent pour Le Nu et la roche un ensemble sculptural inédit. (source)
Ceci est un crabe (ci-dessous); ça m’a fait penser à Kipling et au « Crabe qui jouait avec la mer » – (The Crab that Played with the Sea)