Le long de l’Erdre
Par un temps exceptionnellement ensoleillé – qui n’a pas duré-, il y a une belle promenade à faire pour profiter du soleil le long de l’Erdre. Cette fois, c’est du côté de Sucé-sur-Erdre que je vous emmène
« À la fin du Moyen Âge et au xvie siècle, le territoire de la paroisse est réparti entre deux seigneuries, l’une appartenant à l’évêché de Nantes, l’autre aux seigneurs de Blain, qui à cette époque sont d’une branche des Rohan. Le fief des Rohan concerne notamment le manoir de l’Onglette, le château de Nay et le château de Procé.
Sucé joue un rôle important dans l’histoire du protestantisme à Nantes, dans la mesure où les Rohan deviennent calvinistes et assurent leur protection partout où ils le peuvent. Compte tenu de la proximité de Nantes, les calvinistes établissent à Sucé un lieu de culte dès les années 1560.
Après la publication de l’édit de Nantes (1598), Sucé est choisi par les réformés nantais pour être leur lieu de culte officiel, tout culte public protestant étant interdit dans un rayon de 3 lieues autour des remparts de la ville de Nantes. Sucé a de surcroît l’avantage d’être facilement accessible grâce à l’Erdre. Jusqu’en 1685, les protestants de Nantes viennent donc chaque dimanche à Sucé pour assister à l’office.
En 1677, l’évêque de Nantes ordonne la destruction du château.
En 1685, le culte protestant prend fin à la suite de la révocation de l’édit de Nantes par Louis XIV.
En 1793, la commune de Sussé (selon l’orthographe de l’époque) est créée. » (source)