L’hôtel Levesque – Nantes
Situé rue Harouys à Nantes, près du Bd Guist’hau dans un quartier regorgeant de belles demeures, l’hôtel particulier appelé Levesque puisqu’il avait appartenu à l’une des grandes familles nantaises (les Levesque) a vraiment failli disparaître tant il était dégradé. La Ville de Nantes l’a mis en vente en 2015. Il est actuellement en rénovation.
Petite histoire rapide de cet hôtel :
« Il a été construit en 1871 pour Joseph Bourgaux par l’architecte Buron. Le terrain vendu pour son édification faisait partie de l’hôtel Barbier et de ses dépendances s’étendant du boulevard Delorme (actuel boulevard Guist’hau) à la rue Deshoulières. Au décès de ce premier propriétaire, Georges Levesque l’acquiert en 1880. A sa disparition, ses ayants-droit vendent l’édifice à la Ville en 1917, qui y installe le Conservatoire de Musique jusqu’en 1971, époque à laquelle l’hôtel devient le siège de nombreuses associations.
Ce bel immeuble construit en granit et tuffeau est composé d’un bâtiment principal encadré de deux bâtiments annexes. Le bâtiment principal est composé d’un péristyle à balustres soutenu par quatre colonnes corinthiennes formant portique. La façade principale en parement d’un bossage continu en tables, est riche de sculptures, consoles, cartouches, guirlandes, mascarons aux clés des linteaux, pots aux feux, lucarnes à volutes, chaînages et corniches à modillons. La façade côté jardin est composée de portes fenêtres sommées de guirlandes et de mascarons et devant lesquels courent les balustres des balcons.
Initialement, l’intérieur était composé au rez-de-chaussée de quatre pièces principales (salon lambrissé, salle, petit salon, billard) avec des cheminées en marbre noir et des plafonds peints en caissons en trompe-l’œil avec vestibule, de sept pièces, deux cabinets de toilette et vestibule à l’étage, et sept pièces dans les combles. L’ensemble de l’hôtel et ses dépendances est agrémenté d’un parc occupant une superficie de 1700 m2 environ. » (source)
J’ai plusieurs photos de la façade avant les travaux ( j’espère pouvoir en faire une fois qu’ils seront terminés) et, cerise sur le gâteau, j’ai eu la chance de pouvoir faire des prises de vue de l’intérieur. Les photos ne sont pas excellentes et, surtout, je regrette de ne pas en avoir pris plus à l’époque (en 2010).
L’intérieur, rez-de-chaussée :
L’escalier
Les plafonds peints en trompe l’oeil :
Le salon lambrissé