Par un matin d’automne
Par un matin d’automne, nous avons appris la nouvelle.
Cela faisait plusieurs que nous nous y attendions.
Elle se trouvait dans le coma.
Elle ne s’est jamais réveillée.
Et à 100 ans, c’est inévitable.
C’est ainsi que les choses se passent — évidemment.
Mais ça, c’est ma raison qui me le fait écrire.
Mes émotions, elles, jouent une toute autre musique. Evidemment.
Les souvenirs ressurgissent.
Bref.
Pourtant, ce fut paisible, pour elle.
Parfois, les gens disent : « il ou elle s’est endormi.e » en parlant de la mort et on sait bien que c’est faux.
Ce ne fut pas vrai du tout pour mon père, par exemple.
Mais ça l’a été pour ma grand-mère. Pour Mammy.
Pour Adrienne.
Ce fut paisible et elle est partie tranquillement, comme on dit aussi parfois.
Les obsèques ont eu lieu hier.
L’urne est maintenant au cimetière, avec celle de mon papa.
Merci à toutes les personnes qui ont envoyé des messages et des petits mots de soutien via les réseaux ; la preuve qu’ils sont quand même bien « sociaux ».
Merci pour les autres messages et mails, les fleurs, toutes les petites attentions.
Merci à ceux et celles qui étaient là. C’est tellement important.
Agnès.
❤