L’appartement de Cambronne – Nantes
Pendant les Journées du patrimoine et du matrimoine, j’ai réussi à visiter l’appartement du général Cambronne, celui qui n’a pas prononcé le célèbre mot (d’où le « mot de Cambronne ») et merde alors ! J’en avais parlé dans mon article .
L’entrée, simple, pour faire patienter les visiteurs.
L’appartement, restauré à l’identique (appartement bourgeois du 18ème), est situé en plein centre de Nantes, rue Jean-Jacques Rousseau. Voilà la porte double qui ouvre sur le salon d’apparat, le plus grand des salons. Le parquet est de type Versailles (et oui, ce genre de parquet tire bien son nom du fameux château).
Les fenêtres donnent sur la rue Jean-Jacques Rousseau. On voit de grands miroirs anciens dans ce beau salon.
A la suite du beau salon, une autre pièce se trouve en enfilade. Elle servait de chambre à coucher. A présent, elle sert de « petit salon » et de salle de réception pour des événements ponctuels (entreprises ou particuliers). Au-dessus des portes, les peintures (ici, l’amour), sont des restaurations de celles qui se trouvaient à l’époque de Cambronne.
Tableau ajouté (et fait) par le gérant qui est restaurateur de peinture
Gel hydro-alcoolique et lampe de Cambronne 🙂
Puis, on a fini la visite par la plus petite pièce, assez cosy. Nous étions un peu serrés, je dois dire et je suis revenue à la fin faire des photos (pas très envie de me faire compresser dans une pièce quand autant de gens ne portent pas leurs masques et qu’ils toussent, se mouchent et éternuent !)
Un petit salon qui devait servir de salle à manger.
C’était vraiment une visite intéressante, où on n’a pas évoqué tant que ça le général Cambronne.
J’ai envie de dire : « tant mieux », je ne suis pas très fan du 1er Empire. D’ailleurs, il vaut mieux éviter de me parler de Napoléon, en général ; en grande partie, je lui reproche non seulement un esprit guerrier et colonialiste, la restriction du divorce et le recul des droits des femmes avec la promulgation du Code Civil napoléonien de 1804 et évidemment, d’avoir rétabli l’esclavage alors qu’il avait été aboli en 1794. (il avait été complètement aboli en Guadeloupe et en Guyane et est rétabli en 1802 ; il faudra attendre 1848 pour l’abolition complète.)
Donc les généraux de Napoléon, hein…
Mais je trouve toujours passionnant d’en apprendre plus. De plus, un appartement de cet époque, aussi bien entretenu, ce n’est pas courant.